3 Et si on faisait autre chose
sous le planétarium ? ...
3 Et si on faisait autre chose
sous le planétarium ? ...
Oui, pourquoi ne pas utiliser cette formidable machine pour projeter autre chose sur l’écran blanc de nos nuits noires ? Négatif N&B, diapos scanées, photos numériques, peuvent nous procurer de nouvelles émotions. Tout d’abord, les sujets naturellement circulaires peuvent partir directement sous la voûte : Rosaces, coupoles d’édifices ou d’observatoires. C’est directement le lieu que se transforme comme la salle des mirages du musée Grévin.
Un exemple avec ce négatif N&B datant de 30 ans. La rosace de la cathédrale d’Assise en Italie.
- A gauche l’original noir et Blanc détouré sous photoshop. Note : il n’est pas tout à fait circulaire mais sa tombe bien ; ma coupole ne couvre pas un hémisphère complet. Sinon c’est facile à redresser.
-Au centre la rosace colorée. En effet les images trop lumineuses posent problème sous une bulle, la lumière se répercute partout et l’on n’a plus de contraste.
- A droite la projection dans le planétarium.
Petit jeu : à vous de trouver les images “agrandissables” en cliquant dessus...
Mais quid des images plus conventionnelles ? Si on les projette tel quel, elles vont souffrir d’une déformation terrible, difficile à supporter pour notre pauvre cerveau. Seul un rond central du cliché est utilisé. Il faut tout faire entrer dans ce rond autrement dit anamorphoser l’image !
Soit :
1 La rendre ronde et l’introduire dans un cache noir.
2 En raison de l’inclinaison de la coupole il faut courber vers le bas la ligne horizontale médiane.
Là on obtient un résultat spatial tout à fait probant ! Exemple du théâtre d’Épidaure. A noter que l’image est incomplète, il n’y à pas de ciel, la partie “arrière” de la coupole est noire mais c’est convaincant et on évite la répercussion lumineuse.
Si l’on souhaite tout de même avoir un plein ciel, il suffit d’étirer celui de l’original. La ligne d’horizon doit être très basse sur l’image du lancement de la navette Atlantis, j’ai supprimé les cactus pour cette raison.
Pour la photo du groupe au télescope, j’ai fait de même puis j’ai appliqué un dégradé au ciel pour évider que la lumière blanche ne “flache” trop l’ambiance.
Dans un objectif plus créatif, j’ai cherché avec l’image ci-dessous à obtenir un résultat plus virtuel. La base est une photo noir et blanc prise sous un pylône électrique. Mosaïque symétrique horizontale et verticale puis anamorphose.
Mais la vision que l’on a sous une bulle est à 360°, C’est ça que je cherche à obtenir. Mon logiciel de traitement d’image favori me propose de “sphériser” une image. Le résultat du temple grec est assez intéressant, quoi que l’image de départ ne représente pas un tour d’horizon complet. L’étape suivante vient naturellement : partir d’un collage panoramique couvrant réellement 360°.
Le planétarium
3 Et si on faisait autre chose sous le planétarium ? ...