Voilà de quoi notre télescope à l’air aujourd’hui avec cette photo prise lors des RAP 2007 (Rencontres Astronomique du Printemps) à Craponne sur Arzon (43 Haute Loire).

    Le tube et le nez sont protégés par un habillage noir qui évite le flux de poussière et le halo de lumière parasite. Notez à droite la servante sur l’escabeau pour déposer les accessoires. À gauche un petit frère du T400, un “Dobson” de 150 mm réalisé par un groupe de jeunes de l’amicale laïque d’Égliseneuve près Billom sous l’égide de Christian Montorier.

4 Les particularités du Télescope de 400 mm

Qui suis-je ?Qui_suis-je_.htmlQui_suis-je_.htmlshapeimage_1_link_0
BienvenueBienvenue.htmlBienvenue.htmlshapeimage_2_link_0
Le télescope T400Le_telescope_400.htmlLe_telescope_400.htmlshapeimage_3_link_0
Galerie de PhotosPhotos_astronomiques.htmlPhotos_astronomiques.htmlshapeimage_4_link_0
 Le fonctionnementLe_fonctionnement.htmlLe_fonctionnement.htmlshapeimage_5_link_0
 La mise en stationLa_mise_en_station.htmlLa_mise_en_station.htmlshapeimage_6_link_0
Construction : La FourcheConstruction_monture1.htmlConstruction_monture1.htmlshapeimage_7_link_0
Construction : Le miroirConstruction_miroir.htmlConstruction_miroir.htmlshapeimage_8_link_0
Construction : Le TubeConstruction_monture2.htmlConstruction_monture2.htmlshapeimage_9_link_0

    Pour faciliter le déplacement du télescope, une paire de roues et des poignées sont ajoutées à la base. Nous obtenons ainsi une sorte de brouette astronomique.

    Dans le nez du télescope, le miroir secondaire plan, renvoie le faisceau lumineux du miroir primaire vers l’oculaire. Ses bords sont taillés en biais pour minimiser l’occultation du miroir primaire. Paradoxalement, il est fort rare qu’un amateur polisse son miroir plan alors qu’il polit son miroir parabolique. En effet le contrôle du miroir plan ne peut pas être effectué avec l’appareil de Foulcault. Il faut utiliser un bloc de verre plan de référence étalonné. Par contact on observe les interférences lumineuses. L'acquisition de cet “étalon” n’est pas rentable et la fabrication de miroirs secondaires n’est envisageable qu’en nombre car on réalise forcément plusieurs miroirs à la fois (chaque miroir constituant l’outil d’un autre miroir).

    Pendant des années nous avons utilisé un porte oculaire à cabestan courant pour la mise au point. Or, à fort grossissement le simple fait de toucher l’appareil le fait vibrer ce qui rend cette opération délicate et fastidieuse. Le remplacement par un porte oculaire motorisé “Moonlight” nous assure un confort non négligeable. L’opération s’effectue par le biais d’une raquette : rien ne bouge. Une poche a été cousue dans la jupe du tube pour recevoir la télécommande. Le fait de débrancher le cordon verrouille la mise au point. Lors les prises de vue nous ajoutons un comparateur afin de mesurer le tirage, nous verrons cela plus loin.

    Quelques détails des connections électriques du télescope. Dès sa conception, nous tenions à n’avoir qu’un minimum de fils alentour. Les faisceaux passent à l’intérieur des structures. La connectique multi broches et verrouillable est d’une installation très sûre et rapide.

    Image de droite, vue du panneau de réglage, de la batterie électrique et du carter du moteur d’ascension droite.

    Toutes les commandes de motorisation sont regroupées sur une raquette. En permanence la motorisation horaire (ascension droite) compense la rotation terrestre. Une pression sur le bouton de l’une des quatre directions réoriente le tube optique avec des vitesses différentes : rapide si l’on observe simplement le ciel ou lente si l’on pratique le suivi photographique.

    Sous la fourche, nous voyons la platine en queue d’aronde de l’axe horaire bloquée par les mâchoires. Son réglage latéral permet d’équilibrer le poids des accessoires mis en œuvre (lunette, chercheur, boîtier photographique etc...). Cet équilibrage réduit l’effort du moteur.

    L’équilibrage longitudinal du tube est assuré par quatre contre-poids réglables sur les tiges du tambour. Pour contrebalancer le poids du boîtier photo ou des oculaires les plus lourds, un poids supplémentaire magnétique est ajouté au cul du tambour.

    À Droite un détail du verrouillage du tambour sur l’axe de déclinaison. Nous voyons que cet axe est prolongé par le cadran de déclinaison et la platine porte accessoire.

    Détail du cadran de déclinaison : son vernier permet une lecture de cette coordonnée avec une précision d’une minute d’angle.

    À droite la motorisation de déclinaison. Si la mise en station de la machine est juste, Le mouvement en déclinaison n’est utilisé que pour la recherche des objets. Comme pour l’ascension droite, l’entraînement passe par un embrayage à friction composé d’un disque de Téflon. Cela autorise une manipulation rapide du tube dans les deux axes sans risque pour les mécanismes. Les deux moteurs du télescope sont du type “pas à pas” avec commande numérique. Nous n’avons jamais souhaité adapter de système “GO TO” sur notre instrument, car nous sommes attachés à notre pratique de pointage manuel aux coordonnées. Néanmoins le principe de motorisation numérique nous offre la possibilité de suivi automatique d’une étoile guide lors des prises de vue photographiques. Cela serait possible grâce à une webcam sur la lunette, un PC muni d’un logiciel dédié et une interface. Pour l’instant nous “suivons” encore manuellement.

    Le petit chercheur du début a été remplacé par un “Telrad” très pratique. Il est monté sur le pare buée de la lunette, une belle lunette “Apochromatique” Orion ED de 80 mm de diamètre de 600 mm de focale. Montée en parallèle, elle nous offre une superbe image à large champ. Munie d’un réticule éclairé et avec un fort grossissement, elle nous permet un suivi confortable d’une étoile guide. Mais surtout sa haute qualité nous donne la possibilité d’inverser les rôles pour les prises de vue. C’est alors sur la lunette que nous montons le boîtier photo le suivi s’effectue sur le télescope de 400 mm : quel luxe !


Pourquoi doit on suivre une étoile guide pendant une prise de vue ?


    Dans un système idéal, avec une mise en station parfaite et un vitesse de compensation de la rotation terrestre juste, l’image d’un objet céleste sur la surface sensible d’un appareil photographique ne devrait pas bouger même pendant de longues pauses. Hélas un système mécanique parfait n’existe pas. Dans le couple vis sans fin - roue globique de l’entraînement horaire, d’infimes imperfections mécaniques provoquent de très légères variations de suivi (erreurs périodiques) impliquant un flou de bougé sur l’image accumulée. Les étoiles se transforment en “virgules” et la définition finale de l’image en est affectée. On doit donc compenser ces écarts grâce au suivi rigoureux d’une étoile de référence en les corrigeant par de légers mouvements inverses. La visée est forcément effectuée sur un autre instrument monté parallèlement à l’instrument de prise de vue car celui ci est occulté par la caméra. L’étoile peut d’ailleurs être hors du champ de la photo. Cette procédure est indispensable même sur les instruments professionnels les plus prestigieux.

Qui suis-je ?Qui_suis-je_.htmlQui_suis-je_.htmlshapeimage_10_link_0
Le planétariumLe_nouveau_planetarium.htmlLe_nouveau_planetarium.htmlshapeimage_11_link_0
BienvenueBienvenue.htmlBienvenue.htmlshapeimage_12_link_0
Le Carrousel des PlanètesLe_Carrousel_des_planetes.htmlLe_Carrousel_des_planetes.htmlLe_Carrousel_des_planetes.htmlshapeimage_13_link_0shapeimage_13_link_1
Le télescope T400Le_telescope_400.htmlLe_telescope_400.htmlshapeimage_14_link_0
7 Galerie PhotosPhotos_astronomiques.htmlPhotos_astronomiques.htmlshapeimage_15_link_0
5 La mise en stationLa_mise_en_station.htmlLa_mise_en_station.htmlshapeimage_16_link_0

4 Les particularités

Les soirées d’observationSoirees_dobservation.htmlSoirees_dobservation.htmlshapeimage_17_link_0
2 Construction : La FourcheConstruction_monture2.htmlConstruction_monture2.htmlshapeimage_18_link_0
1 Construction : Le miroirConstruction_miroir.htmlConstruction_miroir.htmlshapeimage_19_link_0
6 Le fonctionnement, photoLe_fonctionnement.htmlLe_fonctionnement.htmlshapeimage_20_link_0
9 Les nouvelles Photos CCDPhoto_astro_CCD.htmlPhoto_astro_CCD.htmlshapeimage_21_link_0
Le télescope
 T400Le_telescope_400.htmlLe_telescope_400.htmlLe_telescope_400.htmlshapeimage_22_link_0shapeimage_22_link_1
Article de presseArticle_ciel_%26_espace.htmlArticle_ciel_%26_espace.htmlshapeimage_23_link_0
8 La nouvelle camera CCDCCDQSI583.htmlCCDQSI583.htmlshapeimage_24_link_0
3 Construction : Le TubeConstruction_monture2.htmlConstruction_monture2.htmlshapeimage_25_link_0