Un nouveau Projecteur Numérique

    Jusqu’ici, j’ai utilisé la machine opto-mécanique que j’avais construite. Dans le métier on appelle cela un “Planétaire”. J’en étais très fier, mais, après avoir travaillé pendant quatre ans sur le planétarium performant de Nançay, je me suis trouvé un peu “à l’étroit” sur mon propre matériel. Sa fragilité m’inquiétait et pour vivre de mes séances il me fallait me distinguer des petits planétariums associatifs qui fleurissent en France (ce que je ne reproche pas bien au contraire).

    J’ai importé des Etats Unis Le nouveau Digitarium Alpha 2. C’est l’ingénieux assemblage d’un ordinateur spécifique et d’un puissant vidéo-projecteur muni d’un merveilleux objectif fish eye de 175°. Cet appareil tourne avec le logiciel  “Stellarium”. Largement boosté, ce programme offre une image du ciel stupéfiante et des possibilités spectaculaires. Il permet notamment de pointer une planète ou un objet du ciel profond et “d’avancer” dans l’espace jusqu’à les atteindre afin de les voir dans toute leur splendeur. Il est possible également d’afficher l’image d’une constellation ou de toutes, les lignes de coordonnées célestes, de simuler les éclipses, de doser la pollution nocturne ou le passage d’étoiles filantes. La voie lactée est merveilleusement rendue. La représentation du ciel diurne est très réaliste avec son paysage de verdure.

    De plus, il est possible à tout moment de décrocher de la vision astronomique et d’accéder à une banque d’images ou de films en pleine voûte avec effet de projection hémisphérique.

    L’utilisation du Digitarium Alpha 2 est extrêmement simple : pas de clavier, pas de souris, pas d’écran supplémentaire. Une simple raquette de commande à infrarouge permet d’accéder à toutes les fonctions. L’écran de l’ordinateur, c’est celui du planétarium !

    Voici quelques exemples de projection du ciel et de ses objets. Les prises de vue ont été faites avec un appareil photo argentique pour pouvoir bénéficier de son objectif grand angle. Le mauvais rendu des couleurs et le grain ne sont imputables qu’à ce procédé.

Pour agrandir cliquez sur les vignettes

    L’utilisation d’images ou de films pleine voûte avec un son spatial produit des effets spectaculaires à même de fasciner les spectateurs les plus indifférents. La séance traditionnelle et parfois rébarbative du vieux planétariste est devenue un spectacle dynamique sans rien perdre de son contenu pédagogique...

Et si on faisait autre chose sous le planétarium ? ...